Bleach RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Nouveau RPG Bleach de haute qualité ! Venez nombreux vivre votre rêve !
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 Une rencontre après la déchéance [privé]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Grimmjow Jeagerjaques
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Grimmjow Jeagerjaques


Masculin Nombre de messages : 17
Age : 81
Localisation : Las Noches
Rang : Sexta Espada
Caractère : mauvais
Date d'inscription : 02/11/2008

Fiche RPG
Zanpakutō: Pantera
Niveau:
Une rencontre après la déchéance [privé] Left_bar_bleue17/17Une rencontre après la déchéance [privé] Empty_bar_bleue  (17/17)

Une rencontre après la déchéance [privé] Empty
MessageSujet: Une rencontre après la déchéance [privé]   Une rencontre après la déchéance [privé] Icon_minitimeSam 22 Nov 2008, 22:14

Citation :
HJ : J'ai l'autorisation de Rukia pour ce PNJ.



Le corps sans vie du Numeros tomba sur le sol avec un bruit mou quand Grimmjow arracha sa main de ses entrailles. Du sang et des morceaux de chair restèrent collés à son avant-bras rougi par le sang de l'autre Arrancar. C'était avec son bras gauche que Grimmjow avait frappé, ce même bras dont il avait été privé durant tout un mois. Sa déchéance venait tout juste de prendre fin, et il s'en trouvait encore certains pour ignorer qu'il avait retrouvé sa place dans l'Espada, comme ce Numeros malchanceux qui s'était cru permis de le traiter comme n'importe qui d'autre à Las Noches. Bien qu'ils y ressemblaient, les corps des Arrancars n'étaient pas comme ceux des shinigami ; quand un Arrancar perdait l'un de ses membres, sa puissance spirituelle s'en ressentait. C'était pour ça que, Hollow, une amputation quelconque voyait l'arrêt total de leur évolution. Avec un bras en moins, la force de Grimmjow n'avait plus été suffisante pour lui permettre de conserver son rang et de se faire respecter par l'ensemble des Arrancars du palais. Il était demeuré certes redoutable, mais plus assez pour qu'on ne lui manque pas de respect de temps à autres. Châtier les insolents s'était révélé un moyen efficace de ne plus être ennuyé directement, mais cela ne l'avait pas empêché de devenir, en quelques sortes, la risée de Las Noches. L'intervention de Tôsen n'était pas ce qui lui avait valu le plus de moqueries...
D'un coup de pied, Grimmjow projeta le corps du Numeros contre le mur du couloir en face de lui, à quelques dix ou douze mètres de distance. Le paquet de chair décolla littéralement et s'écrasa contre la paroi de pierre blanche en répandant une bonne quantité de son sang tout autour de lui ; la plupart des os éclatèrent sous le choc, d'autres percèrent la peau et déchirèrent le tissu blanc désormais souillé, hérissant certaines parties du corps du Numeros de débris osseux auxquels s'accrochaient encore des bouts de muscles déchirés. Le corps s'affaissa comme un sac, complètement désarticulé, méconnaissable. Grimmjow s'en approcha et, d'un coup de pied, le retourna. Le visage de l'autre Arrancar n'était plus qu'une bouillie noirâtre. D'un orbite vide pendait un oeil à la forme écrasée ; le nerf optique céda quand le corps fut retourné et l'oeil alla rouler sur le sol de façon grotesque.


« T'aurais mieux fait de fermer ta gueule, tu crois pas ? » demanda Grimmjow, avec un sourire carnassier que son fragment de masque prolongeait parfaitement.

Il porta à sa bouche son bras poisseux et, d'un coup de langue, goba un morceau de viande plaqué contre sa peau. Il n'avait pas spécialement faim, ce n'était pas la raison pour laquelle il avait tué ce Numeros : l'autre s'était permis de se foutre de sa gueule. Il y avait des choses qui se payaient. En temps normal, le Sexto n'aurait peut-être pas été jusqu'à l'éventrer, mais il avait fallu qu'il mentionne le nom de Luppi. Grimmjow avait vu rouge.
Il ne pouvait plus supporter ce morveux et son sale sourire de pervers! Tout le mois qu'avait duré sa déchéance, il avait dû subir la présence de ce gosse qu'avait choisi Aizen pour le remplacer. Les brimades ne lui faisaient ni chaud ni froid, du moins quand il pouvait réduire en charpie celui qui avait eu l'audace de s'en prendre à lui mais Luppi, sous ses airs enjôleurs, était plutôt fort ; dans son état, Grimmjow avait été incapable de repousser les assauts de Trepadora chaque fois que le nouveau Sexto avait voulu jouer avec lui. Pendant un mois, humiliation après humiliation, il avait ruminé sa vengeance. L'occasion s'était enfin présentée quelques heures plus tôt. Sitôt que l'humaine lui avait rendu son bras, il s'était empressé de défoncer la cage thoracique de Luppi. Le petit Arrancar avait essayé de se débattre, en pure perte : le cero de son prédécesseur l'avait réduit en miettes. Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes, si Aizen n'avait demandé à l'humaine de le régénérer. Il ne restait pourtant plus de Luppi que deux jambes maigrichonnes sous un hakama en lambeaux ; la plaie au niveau du bassin ne saignait même pas, la déflagration l'avait cautérisée.


« Quoi ?! s'était exclamé Grimmjow, Eh ! Je l'ai buté, il a plus rien à faire dans l'Espada ! »

Un seul regard de la part du seigneur des lieux avait suffis à faire comprendre au Sexto que sa propre place n'était guère plus assurée. L'air d'Aizen était doux, presque bienveillant comme toujours, mais il pouvait décréter sa mort si bon lui semblait. Grimmjow avait estimé qu'il avait eu sa part d'emmerdes ces derniers temps et que pour un truc pareil, il préfèrait cette fois obéir . L'humaine avait approché ses mains des restes de Luppi. Comme pour l'autre Arrancar, deux formes minuscules s'étaient mises à voleter autour d'elle, tandis qu'une lumière dorée éclairait le corps malingre qui se régénèrait petit à petit.
Après cela, Aizen avait demandé à ce que le tatouage sur la hanche du petit Arrancar soit arraché. Luppi avait quitté la salle sans un mot, le visage haineux. Grimmjow ne l'avait pas revu depuis. Il s'était senti pleinement satisfait de le tuer et de retrouver le rôle du dominant dans l'histoire, mais la ressurection inattendue de son remplaçant le ramenait en arrière. Il éprouvait une terrible frustration qui ne disparaîtrait sans doute qu'avec la destruction de l'autre, mais d'abord, il voulait qu'il ressente ce que lui avait ressenti au cours de ce mois où leurs positions avaient été inversées, qu'à son tour, il subisse ce que lui avait subi. Grimmjow n'était pas du genre à se venger autrement qu'en tuant immédiatement l'objet de sa rancune, mais Luppi était un cas à part et dans les faits, il l'avait déjà tué — c'était vraiment injuste qu'il s'en soit relevé.

Abandonnant là sa victime, Grimmjow reprit sa marche dans le couloir. Le cadavre du Numeros, s'il ne disparaissait pas avant, serait sans doute rongé par un congénère, un de ceux trop faibles pour espérer se nourrir d'autre chose que de simples Hollows et qui sauterait sur l'occasion, même si son repas était salement amoché.
De temps en temps, Grimmjow léchait son avant-bras, jusqu'à ce que celui-ci soit plus présentable : quelques traces de sang subsistaient çà et là, mais dans l'ensemble les morceaux de chair avaient disparu, sauf peut-être sous ses ongles. L'odeur qui se dégageait de sa peau était écoeurante mais ne dérangeait pas Grimmjow outre mesure ; il nettoyerait ça en arrivant à ses quartiers, d'ailleurs il n'en était plus trop éloigné. Il pénétra dans une salle qui ne semblait pas avoir de fonction particulière. Il s'agissait d'une sorte de carrefour en forme d'octogone dont chaque mur offrait une ouverture sur un couloir différent. Le hasard voulut qu'au moment où Grimmjow franchissait le seuil, quelqu'un d'autre arrive par une autre entrée. Le Sexto s'immobilisa en reconnaissant Luppi, et dès qu'il l'eut aperçu à son tour, l'autre fit de même. Les deux Arrancars se toisèrent un instant, regards haineux des deux côtés. Ce fut bien sûr Luppi qui rompit le silence le premier ; il n'avait jamais été capable de se taire, même pour son propre bien.


« Monsieur le numéro six, pour une surprise, fit-il de sa voix traînante. Le ton se voulait ironique, léger comme lorsqu'il se trouvait en position de supériorité, mais l'effet était raté.
— Qu'est-ce que tu fous là, le merdeux ? lança à son tour Grimmjow sans contenir une mimique de mépris, T'as pas été envoyé à Tres Cifras avec les autres déchets ? »

Un sourire victorieux s'étala sur ses lèvres alors que les joues de Luppi rosissaient légèrement et qu'il fronçait les sourcils. Visiblement, sa remarque avait touché juste ; Grimmjow n'était pas habitué à rabattre son caquet à quelqu'un sans utiliser ses poings, mais quand il s'agissait de ce mioche... Il le considéra d'un coup d'oeil : il avait troqué ses vêtements déchirés contre une tenue identique en bon état, les traces d'engelures avaient disparu de ses mains et de ses flancs ; l'humaine avait même soigné la blessure à son front, celle qui égratignait les trois croix violacées de son tatouage.
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-rpg.1fr1.net/fiches-techniques-f11/fiche-de-grimmj
Grimmjow Jeagerjaques
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Grimmjow Jeagerjaques


Masculin Nombre de messages : 17
Age : 81
Localisation : Las Noches
Rang : Sexta Espada
Caractère : mauvais
Date d'inscription : 02/11/2008

Fiche RPG
Zanpakutō: Pantera
Niveau:
Une rencontre après la déchéance [privé] Left_bar_bleue17/17Une rencontre après la déchéance [privé] Empty_bar_bleue  (17/17)

Une rencontre après la déchéance [privé] Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre après la déchéance [privé]   Une rencontre après la déchéance [privé] Icon_minitimeSam 22 Nov 2008, 22:51

Une rencontre après la déchéance [privé] Rupi24
Nom : Luppi
Grade : Ex-Sexta Espada
Camp : Las Noches
Zanpakutô : Trepadora



Luppi lui lança un regard mauvais. Ce type ne perdait rien pour attendre. Il avait peut-être retrouvé son titre, mais ça ne changeait rien au rapport de force : lui et Grimmjow demeuraient de puissance égale, bien que l'autre l'ait emporté sur lui la dernière fois. Et alors? Les circonstances avaient joué en sa faveur, voilà tout! Cette humaine venait de lui rendre son bras et de soigner ses blessures, alors que lui était resté dans le même état, les membres encore engourdis par le froid! Grimmjow l'avait pris par surprise. Jamais il n'aurait cru qu'il aurait l'audace de l'attaquer sous les yeux du seigneur Aizen. Son maître n'avait d'ailleurs rien fait pour l'en empêcher. Luppi l'avait vu, son regard doux posé sur eux ; ses yeux n'exprimaient qu'une indifférence bienveillante, la même qu'il affichait lorsque le petit Arrancar amusait son chat avec Trepadora. À l'époque, Luppi avait cru que c'était sa position dans l'Espada qui faisait que son maître laissait passer ses caprices, il s'était même senti estimé pour ça. Il n'en était rien. Que ce soit lui ou Grimmjow, le seigneur Aizen s'en moquait tant que le numéro six était attribué à un sujet obéissant. Luppi avait certainement été le plus discipliné des deux, seulement ça ne lui avait été d'aucune utilité quand le cero l'avait consumé. Lorsqu'il avait repris connaissance, étendu sur la pierre froide de la salle du trône, on lui avait repris tout ce qui appartenait à Grimmjow un mois plus tôt ; sur sa hanche, le coin de peau tatouée fut arraché, et il perdit officiellement sa place de Sexta Espada. Il haïssait Grimmjow pour ce qu'il lui avait fait, et il lui avait été impossible de le regarder en face avant de sortir de la salle : il se serait jeté sur lui à son tour.
La seule blessure qui subsistait après qu'il ait été laissé aux bons soins de l'humaine, c'était donc cette plaie à l'emplacement de sa fierté. Luppi portait une tunique qui découvrait ses flancs, parce qu'il avait toujours voulu exposer son rang aux yeux de tous, mais à présent cela laissait à chacun l'occasion de constater sa honte. Les quartiers des Espada lui étant désormais interdits, le petit Arrancar s'était réfugié ailleurs, tuant sur son passage tous ceux qui osaient lui faire la moindre remarque sur son état ; même ceux qui se contentaient de lui adresser des regards déplaisants tâtaient de son épée. Les très longues manches de Luppi étaient tachetées de sang, tout comme les bras de Grimmjow devaient l'être avant d'être soigneusement léchés. L'ex-Sexto se mordit la lèvre. Il aurait bien aimé être là pour voir ça, même s'il n'avait plus la possibilité de profiter de telles situations.
Malgré le corps humain qu'il avait obtenu par l'arrancarisation, l'autre restait un animal : quand il avait faim, il chassait, quand il sentait son territoire envahi, il attaquait ; il ne se laissait pas approcher, il ne se laissait pas apprivoiser, exactement comme une bête sauvage ; il devait cohabiter avec ses congénères mais refusait systématiquement de frayer avec eux, préférant rester avec la meute qu'il s'était choisi. Son comportement n'avait pas changé même après que Luppi l'ait remplacé. Le petit Arrancar n'avait rien contre lui, même, il lui plaisait bien, mais Grimmjow était un chat sauvage qui ne rentrait jamais ses griffes. Ce n'était pas facile de le caresser, il avait toujours fallu commencer par le discipliner un peu...
Croiser Grimmjow dans cette salle n'augurait rien de bon. Le Sexto était connu pour avoir la rancune tenace, Luppi en avait fait les frais. Il comprit, dès qu'il croisa ses yeux bleus, qu'entre eux tous les comptes n'avaient pas encore été réglés. Très bien, si c'était ce qu'il voulait... Qu'il vienne. Après tout, Luppi n'avait pas été amputé,
lui, il pourrait faire le poids s'ils s'affrontaient.

« Te fous pas de moi, Jeagerjaques, répondit-il avec aplomb, Si Aizen-sama n'en avait pas décidé autrement...
— Ça m'dit quelque chose, ça, l'interrompit Grimmjow sans se départir de son sourire goguenard, J'connais un merdeux qui répétait tout l'temps que son maître n'prenait que de bonnes décisions. »

Oui, et le "merdeux" en question, c'était lui. Chaque fois que Grimmjow, entre deux insultes, lui avait craché qu'il ne méritait pas son rang, Luppi lui avait rétorqué qu'Aizen ne saurait se tromper. Son point de vue sur la question était légèrement différent, aujourd'hui... Il ne comprenait pas que, sur une seule attaque, on l'ait ainsi dépossédé de tout ce qu'il avait. Depuis son arrivée à Las Noches, tout juste un mois auparavant, il n'avait connu que les privilèges de l'Espada ; découvrir l'autre côté du miroir n'était pas plaisant du tout.


« Va te faire foutre », siffla-t-il sans plus chercher à garder contenance.

Ce qu'il découvrait également, c'était la haine qu'il ressentait pour celui qu'il jugeait responsable de son sort. Il ne pouvait se permettre de haïr le seigneur Aizen, tout-puissant, intouchable, et sa colère, sa honte se concentraient donc sur Grimmjow. Connaissant les risques qu'un tel geste lui faisait courir, il releva prestement la manche qui recouvrait sa main droite et saisit la poignée de l'épée rangée sous son aisselle gauche.


Les deux zanpakutô s'arrachèrent presque simultanément de leurs fourreaux. Les deux Arrancars se jetèrent immédiatement l'un contre l'autre et abattirent leurs épées ; les étincelles qui jaillirent sous le choc se reflétèrent de manière inquiétante sur le sourire de Grimmjow ; ses lèvres s'étiraient d'elles-même dès qu'il commençait à se battre. Après quelques passes sans qu'aucun des deux adversaires ait réussi à blesser l'autre, une boule d'énergie rouge se mit à briller dans la main libre du Sexto. Luppi n'eut que le temps de s'écarter pour ne pas se faire désintégrer une nouvelle fois par le cero qui traversa l'air ; le mur derrière explosa littéralement, il ne subsistait plus qu'un trou fumant donnant sur un couloir obscur.
Le Numero ne s'en sortit pas sans mal : l'attaque avait touché son épaule, brûlant le tissu de sa tunique et sa peau. La douleur, autant que l'odeur de sa chair brûlée, renforcèrent l'expression furieuse du petit Arrancar, dont les sourcils froncés n'avaient rien à envier à ceux de Grimmjow. Son bras lui faisait un mal de chien, pire, cela risquait de ralentir ses gestes. Il serra les dents et, sans attendre davantage, siffla :


« Étran- »

Il ne parvint pas à terminer son incantation : Grimmjow était déjà sur lui, zanpakutô brandi, l'obligeant à rompre sa concentration pour parer son coup. La force de l'attaque était telle qu'il glissa en arrière, les talonnettes de ses sandales crissant sur les dalles du sol. Luppi était fort, mais il ne brillait pas en combat rapproché, du moins pas contre Grimmjow. Il avait besoin de recul pour anticiper les mouvements de son adversaire, mais le Sexto ne lui laissait pas l'occasion de calculer quoi que se soit : il frappait sans trop réfléchir jusqu'à trouver une faille dans la défense qu'on lui opposait. Il balança soudain son pied dans le ventre du petit Arrancar. Il s'y enfonça avec un bruit mou, comme celui d'un fruit pressé, puis l'autre valdingua à l'autre bout de la salle. Luppi réussit à se repositionner, évitant de peu de s'encastrer dans le mur. Il leva sa main gauche, celle qui ne tenait pas le zanpakutô, avant que Grimmjow ne l'ait rejoint : ce dernier ne s'était pas rendu compte de ce que son adversaire préparait sous sa manche au moment où il l'avait frappé... Le cero fusa, désagrégeant le tissu blanc qui le dissimulait. Le Sexto le prit de plein fouet mais, comme il l'avait fait quelques heures plus tôt contre le shinigami blond, il réduisit les dégâts en lançant une attaque similaire à la dernière seconde. Ses avant-bras étaient désormais en sang, et la diversion avait laissé suffisamment de temps à Luppi pour libérer son zanpakutô.

« Étrangle, Trepadora. »

Ses tentacules émergèrent à toute vitesse de la fumée qui tourbillonnaient autour de lui. Grimmjow commença par courir pour les éviter, en trancha un, puis deux, continua à courir en essayant de se rapprocher de Luppi. Alors que ses appendices s'agitaient dans la salle, lui restait immobile, se contentant de pivoter pour ne pas perdre son adversaire de vue. Grimmjow était rapide, très rapide, bien plus que lorsqu'il avait perdu son bras. Le petit Arrancar fit la moue. Eh! qu'il se laisse faire, un peu, ils n'allaient pas jouer à chat pendant des heures! Le Sexto semblait du même avis. Tchac! un autre tentacule tomba au sol. Luppi s'en moquait, ils étaient suffisamment longs pour que quelques morceaux en moins ne représentent pas un handicap ; et puis il ne s'agissait pas de membres ordinaires, ça repousserait tout seul plus tard. N'empêche que ça commençait à l'agacer, que Grimmjow lui échappe comme ça. Les tentacules se tordaient dans tous les sens et ce type parvenait à suivre leurs mouvements! Son corps se pliait avec souplesse, les muscles roulaient sous sa peau qui peu à peu se couvrait de sueur... Aah! Vivement qu'il l'attrape!


Dernière édition par Grimmjow Jeagerjaques le Sam 13 Déc 2008, 18:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-rpg.1fr1.net/fiches-techniques-f11/fiche-de-grimmj
Grimmjow Jeagerjaques
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Sexta Espada | Tueur de poulpes
Grimmjow Jeagerjaques


Masculin Nombre de messages : 17
Age : 81
Localisation : Las Noches
Rang : Sexta Espada
Caractère : mauvais
Date d'inscription : 02/11/2008

Fiche RPG
Zanpakutō: Pantera
Niveau:
Une rencontre après la déchéance [privé] Left_bar_bleue17/17Une rencontre après la déchéance [privé] Empty_bar_bleue  (17/17)

Une rencontre après la déchéance [privé] Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre après la déchéance [privé]   Une rencontre après la déchéance [privé] Icon_minitimeJeu 11 Déc 2008, 01:29


Grimmjow ne voulait pas avoir recours à sa Resureccion, pas tout de suite. Ce morveux n'en valait pas la peine. La première fois qu'il s'était frotté aux tentacules de Trepadora, Tôsen venait de l'amputer de son bras gauche ; cette perte et le sang qui coulait de sa blessure l'avaient empêché de résister à Luppi quand celui-ci était venu arracher le carré de peau sur lequel était tatoué son rang, quand il avait glissé les épines de son zanpakutô sous son épiderme pour mieux le déchirer. Ces mêmes épines, aujourd'hui il les évitait sans peine. À en juger par l'expression contrariée de Luppi quand, entre deux tentacules, il l'entrevoyait, le petit Arrancar n'appréciait pas la situation. Ça donna envie à Grimmjow de rire : ce merdeux s'était pris pour le roi pendant un mois, mais maintenant il n'arrivait même plus à se retenir au trône dont on l'avait chassé! Cette vision des choses plaisait au Sexto. Luppi n'était qu'un bouffon, et il allait apprendre à ses dépends qu'on ne se moquait pas impunément de Grimmjow Jeagerjaques.
En un claquement de fouet, il disparut du champ de vision de l'Espada déchu. Celui-ci se retourna aussitôt, cherchant où son adversaire était passé. Ses yeux s'agrandirent quand il vit à quel point Grimmjow était
proche, suffisamment pour l'obliger à bouger pour éviter le coup de poing qu'il lui destinait. Luppi se jeta en arrière et interposa un tentacule que Grimmjow transperça presque. Des épines jaillirent hors de la chair blanche et lacérèrent la peau de sa main, mais ce fut tout. Un autre tentacule balaya l'air et contraignit Grimmjow à mettre de la distance entre lui et le petit Arrancar. Le message était passé : Luppi savait désormais que les huit "bras" dont il était si fier ne le protégeaient plus aussi sûrement. Grimmjow l'avait frôlé une fois, il pouvait recommencer.
Les tentacules poursuivaient Grimmjow sans relâche, ce qui ne l'empêcha toutefois pas de donner quelques coups de langue à la chair à vif de ses bras. Il était salement écorché mais, contrairement à Luppi, la douleur qui tenaillait ses muscles l'excitait plus qu'elle le mettait en colère. Une nouvelle partie de chasse s'ouvrait, une où ils s'affrontaient sur un pied d'égalité : la victoire, peu importait la difficulté avec laquelle il y parviendrait, lui paraissait d'or et déjà acquise.
Le rythme auquel les tentacules se tordaient dans tous les sens s'intensifia soudain. Cela ne surprit pas Grimmjow : tant que son prédécesseur avait été diminué, Luppi n'avait pas eu à exploiter au maximum les capacités de son zanpakutô, il était normal qu'il mette les bouchées doubles maintenant qu'il ne dominait plus la situation.
Quelque chose siffla dans l'air ; Grimmjow sentit comme une brûlure s'étirer sur sa pommette droite, juste au-dessus de son fragment de masque, puis le sang se mit à couler de la griffure qui coupait sa peau juste sous son oeil ; à la vitesse à laquelle il allait, les cheveux qui poussaient sur ses tempes furent très vite rendus poisseux par l'hémoglobine qui glissait vers eux, repoussé par la friction de l'air. Quand d'autres sifflements se firent entendre près de lui, Grimmjow modifia immédiatement sa trajectoire, et les épines qui lui étaient destinées se fichèrent dans le mur, la pierre se fendilla autour des points d'impact. Tant que les tentacules s'agitaient, le Sexto ne pouvait se permettre le moindre relâchement. Il trancha d'un coup de zanpakutô l'un des appendices qui lui bloquait le passage et s'élança à nouveau. Esquiver n'était pas tellement compliqué, mais ça commençait à devenir lassant... L'autre chiard semblait redoubler de vigilance depuis qu'il était parvenu à l'approcher. Ça n'avait aucun intérêt s'il ne pouvait pas lui cogner dessus!


« Alors, monsieur le numéro six ? clama justement la voix de Luppi redevenue joyeuse, On fatigue ? »

Grimmjow jeta un coup d'oeil rapide de son côté. Le petit Arrancar avait relevé sa manche intacte devant sa bouche et ses épaules étaient agitées de soubresauts ; ajoutés à cela ses yeux plissés, et il n'était pas difficile de comprendre qu'il était en train de rire de lui. Son ton était le même que lorsqu'il pouvait tout se permettre à Las Noches. Il n'en fallut pas plus au Sexto pour le décider à mettre de côté sa décision de garder sa libération pour plus tard.
D'un brusque moulinet du poignet, il repoussa les tentacules qui le poursuivaient. La lame de Pantera avait suffisamment de force pour les éloigner tout en les découpant, ce qui laissait juste assez de temps à Grimmjow pour son incantation — il aurait pû faire ça en courant, bien sûr, mais ça aurait eu nettement moins de gueule.


« Grince..., » s'écria-t-il en souriant largement, réjoui d'avance par la tête que ne manquerait pas de faire son adversaire quand il verrait s'échapper ses dernières chances de survie.




Citation :
HJ : Je décris les combats comme une merde, c'est à se demander pourquoi j'ai voulu jouer Grimmjow...


Dernière édition par Grimmjow Jeagerjaques le Sam 13 Déc 2008, 18:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-rpg.1fr1.net/fiches-techniques-f11/fiche-de-grimmj
Ulquiorra Schiffer
Cuarta Espada | Tête de farine
Cuarta Espada | Tête de farine
Ulquiorra Schiffer


Féminin Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 03/12/2008

Fiche RPG
Zanpakutō: El que Llora
Niveau:
Une rencontre après la déchéance [privé] Left_bar_bleue0/0Une rencontre après la déchéance [privé] Empty_bar_bleue  (0/0)

Une rencontre après la déchéance [privé] Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre après la déchéance [privé]   Une rencontre après la déchéance [privé] Icon_minitimeSam 13 Déc 2008, 11:10

[partage du pnj mégalo
Point de vue Luppi]

« Alors, monsieur le numéro six ? clama justement la voix de Luppi redevenue joyeuse, On fatigue ? »

Et il éclata de rire, ravi de la déconfiture imprimée sur le visage en sang de son adversaire.
Un observateur quelconque aurait pu croire que, pourtant, Luppi n’en menait pas large et qu’il allait bientôt signer sa fin ; après tout, depuis le début du combat, Grimmjow esquivait rapidement ses tentacules et n’hésitait pas à les trancher, et combien de morceaux d’appendice traînaient au sol, immobiles….pour le moment ?
Luppi ne s’en inquiétait pas outre-mesure ; ah ! la tête que tirerait ce bon vieux Grimmy lorsqu’il comprendrait qu’il avait perdu !
Depuis le début, oui, depuis le début, il l’avait manipulé ; quoiqu’il fasse, il était perdu. Luppi allait remporter la partie, mais pas sans jouer un peu avec la carcasse de son ami aux cheveux bleus. Le petit Arrancer n’était pas à sous-estimer, et sa confiance en soi excessive lui gonflait le cœur et le gardait motivé pour ce combat difficile.
Il avait plus d’un tour, et non pas dans son sac, mais dans sa manche. Quel dommage d’ailleurs qu’il en ait perdu une dans ce combat. Ce minable lui paierait.

Oh oui, Grimmjow allait payer.
Et Luppi n’offrirait aucune promotion sur les prix ; il allait souffrir, et lorsqu’enfin son corps en sang s’effondredrait à ses genoux, alors, Luppi daignerait lui susurrer, tout bas, à l’oreille : « Je t’avais bien dit, pourtant ; Aizen a toujours raison ! » Et il rirait, si fort qu’il lui en crèverait les tympans.
Portant sa main à se bouche, il camoufla le sourire mauvais et vicieux qui étirait ses lèvres poupines. Mais ses yeux ne mentaient pas.
Ses yeux promettaient toutes sortes de choses affreuses. Il ne perdrait pas !
Il fixait avec avidité la blessure qui balafrait le visage de son rival, et engraissait ses cheveux, réduisant sa coupe ridicule à néant.
Encore une fois, il prouvait largement sa supériorité sur le demeuré qu’était son rival.
Encore une fois, il comptait bien lui arracher ce morceau de peau où était tatoué son numéro, et il le ferait encore, délectant chaque seconde d’humiliation qu’il infligerait à son rival, l’handicapant à jamais et ruinant sa fierté, et il le traînerait derrière lui comme un trophée dans tout Las Noches, laissant à tous le loisir de comprendre à quel point tous devaient craindre Luppi, LE Sexta Espada….Gin rirait bien, lui aussi, lorsqu’il apprendrait l’humiliation que l’Arrancar aurait fait subir à Grimmjow…

Comme Luppi était fier de lui !
Bientôt, dans très peu de temps, il allait devenir le seul, l’unique Sexta , il allait exploser la gueule de ce shinigami miniature qui l’avait…. « affaibli »…et il en finirait définitivement avec ce bon monsieur aux cheveux bleus.

Et d’ailleurs, que faisait Tronche-de-Smarties ?
Luppi plissa les yeux. Il ne bougeait plus ?
Il hésita. Etait-ce un piège ou…allait-il…vraiment….. ?

« Grince… »
commença Grimmjow, et son énorme sourire maniaque ne laissait pas de doute quant à ses intentions.

Perdant toute sa contenance, ce n’est qu’au prix d’un extrême effort que Luppi évita de lâcher un « Merde » qui aurait carrément manquer de classe et de style, contrairement à sa personne.
Il n’était pas vraiment surpris de l’initiative de son ennemi. Après tout, c’était la chose la plus logique à faire, s’il voulait survivre face à lui.
Mais le chaton allait se transformer en tigre enragé.
Il fallait en finir vite, et ça le dégoûtait de devoir accélérer la mise à mort de ce demeuré.
Alors qu’il allait jouer sa dernière carte et tentait d’effacer à jamais l’existence de Jeagerjacques, le dernier des rabat-joie en personne vint s’interposer entre lui et sa cible.

----------------------------------------------------------


[PoV Ulquiorra…]

Je me demandai pourquoi, encore une fois, je me retrouvai constamment à devoir exécuter les missions les plus déshonorantes et inutiles.
Pour commencer, je devais nourrir l’humaine.
Ce n’était pas chose facile, et je la soupçonnai fortement de se moquer de moi et de recracher la nourriture que j’essayai patiemment de lui faire ingurgiter.
Je devais trouver un moyen de la plier à mes désirs, car elle devenait plus qu’exaspérante à certains moments.
Et comme si ça ne suffisait pas, Yammy n’avait cessé de me demander l’autorisation d’aller « au monde humain » pour « siroter un cocktail d’âmes » et « exploser la gueule à ce morveux en bob ».
J’affectai une indifférence totale à ces évènements, bien sûr, mais au plus profond de moi, l’accumulation de stupidité et de bêtise pure dans un périmètre par lequel j’étais obligé de passer m’agacer profondément.

La hausse soudaine d’énergie spirituelle m’informa que Luppi venait de déclencher sa resureccion. Quel crétin. Il devait certainement encore se battre avec Grimmjow. Qu’ils s’entre-tuent tous les deux, ça nous fichera la paix.
J’allai me retirer à mes quartiers, bien décidé à étudier les nombreuses questions que je me posai, lorsque je me rendis compte que les couloirs que j’empruntai ne me menaient absolument pas là où je voulais aller.

Je m’immobilisai au milieu du large corridor, les mains dans les poches, le visage inexpressif.
Il n’y avait guère de doutes quant à l’identité de l’homme qui s’amusait à modifier les couloirs de Las Noches : Gin n’en était plus à son coup d’essai et il semblait particulièrement adorer ses jeux puérils et lassants. J’étais malgré moi suspicieux du shinigami, que je soupçonnai fortement de jouer un double-jeu avec Aizen-sama ; il était évident, du moins à mes yeux, que Gin tentait de manipuler les différents groupes de Las Noches pour une raison qui m’échappait encore.

J’entendais, non loin de là, les bruits d’un combat ; je savais très bien qui en était les acteurs, et je savais tout aussi bien que maintenant que j’étais aussi près d’eux, je ne pouvais faire demi-tour.
Aizen-sama ne tolérerait pas de perdre un Espada, et si les deux Arrancars venaient à s’entre-tuer, cela risquerait d’ennuyer mon seigneur et maître. Je calculai rapidement ma condition : je n’avais pas le choix, je devais intervenir et cesser ces effusions grotesques et puériles de colère.

Je descendais lentement le hall, et dû aussitôt reculé d’un pas rapide pour ne pas être heurté par un des tentacules de Luppi.
Le gamin ne valait rien contre moi, bien entendu, mais je ne devrai pas sous-estimer les dégâts qu’une attaque de lui pourrait m’occasionnera. Tout aussi collatéraux qu’ils puissent être, les dommages seraient….ennuyeux.
J’observai quelques secondes la situation, réfléchissant au meilleur moyen d’intervenir et de stopper cette scène ridicule, lorsque, pour une fois, mon « confère » Grimmjow fit quelque chose d’intelligent en arrêtant de se débattre.

« Grince…. »
Luppi semblait lui aussi avoir une seconde d’hésitation.
Il ne m’en fallut pas plus pour me matérialiser à la vue des deux combattants. Je n’étais pas assez stupide pour me placer entre eux deux ; sans aucun doute, ils auraient pris cela comme un affront et auraient tenté de me combattre, malgré nos différences de grade.
J’étais donc placé plus en retrait, et j’avais assez bonne vue sur les deux combattants pour réagir instantanément si l’un des deux décidait de tenter sa chance malgré tout et de compliquer les choses.

Fixant le mur blanc devant moi, je détachai chaque syllable de ma phrase, mon ton toujours aussi stoïque :

« Votre combat est indigne des troupes d'élite d'Aizen-sama. Vous feriez mieux de partir, et vite. »

J’entendis Luppi siffler entre ses dents, tandis qu’il abaissait sa longue manche – j’aurai juré percevoir un bala en-dessous, mais ce n’était pas mes problèmes.


« Mais Grimmy ici présent est indigne d’Aizen-sama »
articula l’Arrancar avec un sourire mauvais.

L’obstination bornée de Luppi me le rendait insupportable mais j’ignorai froidement sa remarque. Je le considérai plus utile mort que vif, et je n’avais pas compris pourquoi exactement il avait été soigné par l’humaine ; quoiqu’il en soit, j’espérai que cet affrontement se terminerait vite, et si possible, par la mort de Luppi.


Spoiler:
[/url]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une rencontre après la déchéance [privé] Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre après la déchéance [privé]   Une rencontre après la déchéance [privé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une rencontre après la déchéance [privé]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach RPG :: ~ Las Noches | Desert Blanc ~ :: Las Noches :: Couloirs-
Sauter vers: