Espace blanc

Sujet: Espace blanc Dim 02 Nov 2008, 19:54

♦La vie est un jeu. La tricherie ce solde par la mort.
A mon tour de lancer les dés.♣

Je ne crois pas au destin.. Celon moi chaqun est libre de faire ce qu'il veut. Il n'est pas guidé par la main de Dieu.. Ni par un écrit.
Je crois que chacuns est libre de ses choix, et que chacuns de ses choix influe sur l'avenir. Je crois que le destin est juste une histoire de plus dans cet océan d'idéaux.

Or ce jour là.. Certes je ne croyais pas au destin et je n'y croit toujours pas. Mais quand j'ai vu Aizen sur cette plage.. Avec cet homme qui l'accompagnait, mes lèvres dirent oui à la place de nan. Comment l'expliquez vous? Aidez moi à comprendre..
Pourquoi suis-je ici? Dans un lieu blanc, blanc à en devenir fou. Le blanc de l'asile. Celui qui vous fait croire que vous allez bien alors qu'en fait tout vas mal: dans votre coeur, dans votre vie, dans votre esprit.. Partout.
Ca blanc qui me suit jusque dehors.. Où les seules couleurs sont le vert et le bleu nuit.

Cette une question qui me préoccupe depuis un bon moment.. Pourquoi ai-je dis le contraire de ce que j'aurais voulu dire ce jour là? Grimmjow m'aurai tellement perturbée que je me confondais? Nan! Jamais un homme ne m'a perturbé, et ce n'est pas un chat hollow qui va le faire. Et puis.. Et puis quoi?
Aizen je le connais. Aizen je l'adorais.
Et maintenant? Maintenant que j'ai cette question dans la tête, pourquoi je me montre si distante, si reticente.. si énervée.
M'a t'il manipulé, est-il entré dans mon esprit pour me fair dire "Oui"?

~

Alors que les jours se succédent sans relache, ne me laissant que ennui et ennui dans mon esprit si vaste. Je me demandais si un jour j'arriverais à sortir de cet enfer blanc.
Nan mais sérieux, ce blanc c'est lassant à force. Et puis il pourrait y avoir de nouveaux personnages quoi?! C'est toujours les même, les Espada et puis les fraccions, et les autres semeur de morts. Le nouveua à la tête d'ahuri est pas une bonne fréquentation. Déjà il ne veut pas lâcher Kaname d'une semelle, ensuite il vient vers moi l'air de rien en disant un truc incompréhensible, ensuite il me colle.. Obliger de lui envoyer un coup de pied pour le faire partir. Sauf qu'Aizen est apparu comme par magie. Comme par hasard. Il m'a vivement conseiller de ne pas toucher à ses créations.
Tiens donc, je n'avais qu'une envie c'était de mourire de rire.

Et me voilà. En train de flanner dans les couloirs plus ou moins vide de cet espace blanc immaculé. Je laisse ma rage et ma haine de côté et par me reposer dans un endroit que je considère calme. Ici il fait chaud, et les Espada et les autres n'aiment pas trop la chaleur suffoquante et brûlante de cet endroit: La Cour. Moi je l'aime, justement parce que eux ne l'aiment pas. Ils préfèrent le froid? Si je n'ai pas de bras qui m'entoure pour me réchauffer je préfère le chaud. Je ne suis pas d'un caractère allumeuse. Et je ne suis provocatrice qu'en parole. Aussi les gens ne m'aiment pas vraiment. Pour ma franchise, pour ma façon de penser, ou même pour ..plein d'autres choses que je qualifirais en un mot de personalitée. La tolérance c'est comme la galanterie masculine, Ca se perd.

Mes talons martelaient le sol, arrachant le plus souvent un éclat de blancheur qui volait et tombait sans bruit quelque part dans le hall. Les escaliers sont interminable et de là où je me situe, je peut appercevoir une cour. Je m'arrête quelques seconde et admire ce seul paysage coloré.
Ce paysage qui me rappel cet enfance..
Puis je pressais le pas, accélérant un peu plus à chaques marches, descendant l'escalier avec rapiditée et élégeance. Mes bottes touchaient enfin une surface proche du sol puis se dirigèrent vers la sortie la plus proche, quand un bruit venant de derrière me parvenu aux oreilles.

Sujet: Re: Espace blanc Dim 02 Nov 2008, 21:45

Ce jour-là, Orihime s'entraînait encore à la Soul Society, plus précisément dans les quartiers de la treizième division, avec Rukia et grâce à l'accord d'Ukitake. Elle avait pour seul but celui de protéger les autres et se protéger par elle-même. Protéger les autres, simplement en combattant mieux et se protéger elle-même grâce au reste de ses pouvoirs. Elle se préparait en vue de la bataille d'hiver, comme tout le monde d'ailleurs... Mais tout ne se passa pas comme elle le souhaitait. En effet, ce même jour, il y eut l'apparition d'arrancars faisant partie de l'Espada à Karakura, voilà pourquoi Rukia dut partir plutôt et pourquoi Orihime devait attendre pour la rejoindre de son côté, par un autre chemin. Partie alors de son côté, elle se dépêchait dans l'unique but de rattraper le plus vite possible ses amis et les aider, grâce à son entraînement elle aurait pû y arriver...
Mais à nouveau, tout ne se passa pas comme elle le voulait, comme tout le monde le souhaitait. Il vint la déranger, il vint casser son espoir et il vint lui ordonner une seule chose "Viens avec moi, femme.". Elle n'avait ni choix, ni droit... Aizen la voulait, et voulait ses pouvoirs, alors elle n'avait d'autre choix que de le suivre, suivre cet arrancar. Elle ne pouvait que dire "oui" ou la mort de ses amis s'en suivraient... Il ne lui laissait que 12 heures pour dire aurevoir à une et une seule personne avant de le rejoindre à l'endroit prévu. Elle ne put donc que dire aurevoir à celui qu'elle aime sans même pouvoir lui avouer ses sentiments, personne ne pouvait la voir ni l'entendre, avant de s'en aller rejoindre cet arrancar, Ulquiorra...
C'est à ce moment-là que le cauchemard commença pour notre jeune humaine au regard si tendre, si appaisant, au visage d'ange, mais à la plus grande faiblesse qu'utilisent si bien ses ennemis, ses amis qui sont plus importants pour elle que sa propre vie et sa propre liberté. Et c'était parce qu'ils étaient en jeu qu'elle avait accepté sans même rechigner.

"Quelqu'un a choisi pour sa vie... Est-ce qu'on appelle le destin...?"

Depuis son arrivée, un vide immense s'était installé dans son coeur, plus un seul réel sourire ne se dessinait sur son visage si serein habituellement, si réchauffant. Arrivée dans ce palais immense et pourtant si vide, juste blanc et sans grande chaleur, elle avait dû soigner un arrancar du nom de Grimmjow pour montrer ses capacités et avait dû revêtir ce vêtement blanc et noir prouvant qu'elle était, tout comme ces arrancars portant les mêmes habits, sous les ordres d'Aizen et que tout ce qu'elle ferait dorénavant, tout ce qu'elle dira, ou plus simple, tout ce qu'elle est, son corps et ses pensées appartiennt à Aizen. En claire, elle ne pourrait même plus penser pour elle-même, elle serait uniquement manipulée telle une poupée par Aizen. Malgré tout cela, Orihime cherchait encore à montrer, non pas une opposition, une rebellion ou quoi que ce soit, mais simplement montrer qu'elle gardait espoir pour l'arrivée de ses amis dans le but de la sauver. Elle ne devait baisser les bras si vite, elle ne le pouvait, et doit, à présent, uniquement attendre faire confiance à ceux-ci.

*Kurosaki-kun, Sado-kun, Ishida-kun...*

C'était tout ce qu'elle pouvait penser en ce moment-même, tel un fantôme, Orihime n'était plus l'humaine qu'elle avait été avant de venir ici. Ce n'était plus la joyeuse jeune fille que tout le monde pouvait saluer dans les rues de Karakura, à l'école ou encore ailleurs. Ce n'était plus cette fille forte et courageuse malgré les difficultés de la vie, et autre. En y pensant, elle était devenue totalement différente, à part quelques pensées qu'elle gardait quand même malgré tout. De toute façon, elle n'avait plus aucune force...
Des pas lents et continus se faisaient entendre dans les grands et interminables couloirs de Las Noches, palais de tous ces monstres ambulants. Tous ces monstres qui ont pour seul but d'exterminer son prochain. Ces pas lents faisaient comprendre une certaine errance de la part de la jeune humaine qui n'avait guère grand chose à faire en ces lieux et en ce jour. Encore heureux, on lui avait permis, ou pas, du moins elle avait pû sortir de cette pièce qu'Aizen appelait chambre mais que Orihime préfèrait surnomer de cellule. Il n'y avait rien dans cette, rien que du blanc, rien qu'une immense pièce avec une table centrale où elle mange et un fauteuil en guise de lit, ains qu'une très petite, mais vraiment très petite fenêtre avec barreaux où elle ne pouvait que voir une lune blanche dans un décors noir avec un sable fin et blanc également. Comment peut-on rester dans un tel atmosphère, morbide et si triste, si mélancolique. La jeune fille, à peine là depuis très peu de temps, s'y ennuyait déjà et avait dans son coeur, qu'une envie, pleurer mais n'y arrivait pas. Etait-ce à cause de la pression autour d'elle ? En tout cas, elle n'avait plus ni pleurer, ni sourit, ni même rit depuis son arrivée ici...

Ces pas la menèrent finalement dans le seul endroit éclairé et si réchauffé, la cour de Las Noches. Seul endroit encore bien calme, car très peu d'arrancars y venaient. C'était donc l'une des rares solutions pour se retrouver entièrement seule et pourtant pas enfermée dans cette cellule qu'avait trouvé Orihime, ou du moins ses pas... Mais alors qu'elle continuait d'avancer, insouciante et quelque peu rêvasseuse, la jeune humaine ressentit un reaitsu différent de ceux qu'elle connaissaient bien... Une nouvelle personne ? Elle n'en savait rien, mais c'est quand elle sentit que cette personne se stoppa pour se retourner vers elle que la jeune rouquine se décida à prendre, bien que légèrement tremblante et réservée, la parole.

"Orihime...Je suis Orihime Inoue, humaine aux services d'Aizen. Et...et vous ? Vous n'êtes pas une arrancar, n'est-ce pas ?"

Voilà les seules paroles qu'avaient pû, qu'avait osé plutôt, sortir la jeune humaine. D'ailleurs, depuis qu'elle était ici, elle ne savait jamais quand elle avait le droit de parler, quand elle pouvait émettre un quelconque son... Comment allait réagir cette inconnue ressemblant si fortement à une humaine ? Allait-elle, comme les arrancars, montrer sa force pour remettre Orihime à sa place ? Pourtant, la rouquine aux grands pouvoirs voulait croire à quelqu'un de différent, sinon elle ne serait venue se reposer ici, dans ce calme, dans la chaleur presque inexistante de ce palais...

[Post pas fameux, gomen'ai ^^']

Sujet: Re: Espace blanc Lun 03 Nov 2008, 00:18

"Orihime...Je suis Orihime Inoue, humaine aux services d'Aizen. Et...et vous ? Vous n'êtes pas une arrancar, n'est-ce pas ?"

Avait répondu la jeune rousse qui était apparue devant ses yeux à sa questions muette qui résonnait en silence dans l'espace blanc.
Elle la regarda longuement, la détaillant dans ses habits blanc et noir.. La regardant, elle qui était sidifférentes des autre, elle qui était si proche d'elle en apparence. Une apparence d'humaine. Sage et timide.
Timiditée qui se traduisait par son regard fuyant et sa voix aux échos tremblants. Elle portait une robe que Rider aura qualifiée d'infaisable en matire de mode. Mais Aizen n'avait pas son cote artisitque et impressioniste. Aussi elle laissa cette idée fanée dans un coin de sa tête. Elle se reporta sur sa coiffure. Elle l'avait déjà vue, cette couleur rousse, sur une de ses anciennes amies de son vivant. Et rien que pour cela elle lui porta directement de l'affection.

Hime-chan, Na?

Avait elle dit après le doux son de sa voix.. La jeune fille semblait apeurée. Comme si elle croyait fair face à Nnoitra ou Grimmjow. Grimmjow.. Même lui se préoccupait d'elle.

Je ne suis pas une arrancar.. Je ne fait pas partie de l'Espada, ni des semeur de mort, ni de ces chiens qui obéissent tranquillement à leur maître alors qu'ils les battent... Je suis une Vizard et comme toi je suis sous les "ordres" d'Aizy-sama.

Elle se doutait qu'une humaine ne devais pas être là par hasard. Ni de son plein gré. Comme elle entre autre. Elle alla s'installer sur le rebord d'une fenêtre, regardant dans le vague le ciel bleutée nuit qui s'engageait à travers les nuages et soupira. Combien de temps devrait elle encore rester là? A regarder le ciel changer du matin au soir, du soir au matin.. Et ainsi de suite. En ce moment c'était ce que ses journées lui accordaient. Le moindre silence faisait tâche dans le décor, quand elle n'était pas avec Hallibel c'était avec les fraccions de celle-ci. Quand ce n'était pas elles, c'était Loly et Menoly en train de les charier car Aizen l'appréciait plus que les deux réunit..Ou pour leur Look, ou bien d'autres choses.
Rider aime rendre la vie impossible aux personne qu'elle n'aime pas fréquenter, elle a le sens du clash' et de la répartie. Aussi elle s'était attirer beaucoup de respect de son vivant comme dans la mort. En repensant à cela, la jeune Vizard émit un sourire particulier. Un sourire satisfait.
Elle adorait les voir sortir de leur gond, elle adorait les laissées en plan et partir avec un sourire un allumant une cigarette alors que les deux fulmonaient de rage. Elle partiat sourire aux lèvres en les entendant après quelques minutes de réfléctions crier, hurler à s'aracher les corde vocale contre la Vizard.

Décidément, c'était le seul passe temp qu'elle trouvait. Au final elle préférait de loin ces partie de clash avec les fraccions et les Espada, que les séances de combat avec eux..
Les eules personnes qu'elle respecte dans ce monde sont Hallibel, Neliel et Grimmjow.. Les fraccions d'Halli et peut être Aizy-sama quand son humeur se montrait douce et attentionnée.
La jeune filel baissa la tête avec un sourire, regardant au sol ces dalles blanche où l'herbe poussait entre deux.

Rider Winhami.

Déclara t'elle en relevant la tête avec un sourire amicale.

Sujet: Re: Espace blanc Jeu 06 Nov 2008, 18:45

Se sentant pendant un long moment observée, la jeune rouquine détourna le regard, comme à son habitude depuis qu'elle était dans ces lieux pour le baisser et regarder vers le sol blanc. Cela pouvait se traduire par différentes manières, que ce soit de la timidité ou encore le sentiment d'infériorité, mais tout se résumait simplement par l'absence de confiance en elle qu'avait toujours éprouvé notre jeune humaine aux grands pouvoirs. Elle n'avait jamais eu grande confiance en elle, et encore moins en ses capacités, ce qui faisait que bien souvent elle était rabaissée par les gens qui ne l'aiment pas spécialement. Mais malgré tout cela, elle n'avait jamais réussi à en vouloir à ceux-ci, ne pouvant être réellement méchante avec quelqu'un, contrairement à sa meilleure amie, Tatsuki qui rendait les coups à sa place. Enfin, ça c'était quand elle était à Karakura, depuis le temps qu'elle se trouvait en ces lieux, c'était encore différent. Ici, personne ne cherchait à être gentil avec elle, la traitant simplement comme un pion qu'il ne faut casser ou briser simplement parce qu'Aizen le demandait. Ici, personne ne voulait lui montrer de l'affection, elle devait simplement s'éfforcer de faire ce qu'on lui demander et c'est tout. Voilà pourquoi, elle n'avait plus la force de se débattre, plus la force de donner son avis... Tant qu'elle n'a de soutient des autres, elle ne peut plus se montrer forte. Voilà, également, pourquoi elle ne tente pas une seule fois de s'échapper, attendant simplement l'arrivée de ses amis. Voilà son seul et dernier espoir auquel elle croit plus que tout.
Quand elle entendit enfin la voix de cette fille en face d'elle qui était loin de ressembler à tous ces arrancars qui grondaient les lieux, la jeune "princesse" aux cheveux roux redressa la tête et sans grande certitude encore, se laisse quand même légèrement aller et crut déceler une certaine douceur et gentillesse venant de cette jeune fille inconnue. Peut-être allait-elle être totalement différente des autres et être celle qui apportera l'affection dont a besoin la jeune humaine perdue loin de ses repères. D'un sourire encore petit, la jeune Orihime redressa finalement complètement la tête mais ne posa pas encore son regard vers le visage de cette femme devant elle.

"Hai..."

Après ce petit mot encore dit peu fort, la jeune humaine regarda vers ses pieds cette fois-ci. Elle n'avait pas encore de grande assurance et avait peur de paraître impolie, de ne pas être à sa place, à sa place de "déchets" comme lui rappelait si souvent Ulquiorra, arrancar chargé de la surveiller.
C'est alors que cette inconnue expliqua, premièrement n'être ni une membre de l'Espada, ni même une arrancar. Elle se disait être une vizard... Ca lui disait quelque chose d'ailleurs. Vizard ? Ne seraient-ce pas ceux qui avaient entraînés Ichigo pour la grande bataille qui aurait lieue en hiver ? Oui, ça devait être ça ! Mais alors, elle était aussi venue de force en ces lieux du Hueco Mundo et plus spécialement Las Noches pour servir Aizen ? Rien qu'à cette idée, Orihime commençait à mieux comprendre la jeune Vizard et à comprendre qu'elle se disait différente des autres.

"Vous...vous êtes également à son service ? Vous avez aussi été forcée à venir ici ?"

Cela aurait sans doute été trop de questions si elle les avait posé à l'un des membres de l'Espada ou même à un simple arrancar de ces lieux, mais peut-être cette Vizard agirait différemment, elle... Elle vit ensuite, cett Vizard s'installer sur le rebord d'une fenêtre, tandis qu'elle resta à sa place, sans bouger d'un pouce, comme immobile et muette pendant un bon moment. Elle ne savait si elle avait le droit de parler plus, elle ne savait si elle avait le droit de bouger et d'aller s'installer à son tour ailleurs. Elle ne pouvait faire tout ce qui lui venait à l'esprit, elle le savait désormais, elle ne pouvait faire quelque chose qu'avec l'accord de quelqu'un, elle n'était plus maître de ses propres gestes. Elle était dorénavant, tel un petit chien aboyant quand il le faut et battant de la queue quand son maître le lui ordonnait. Elle le savait, désormais, son maître était Aizen et elle ne pouvait aller à l'encontre de ses projets...
Alors qu'elle regardait toujours vers cette vizard, elle la vit baisser la tête, le regard se posant vers Orihime avant qu'elle ne se présente enfin disant son prénom. Rider Winhami ? Nom qu'elle n'avait jamais entendu mais pourtant si joli. Au moins, maintenant elle savait comment l'appeler. Souriant légèrement, n'osant pas encore bien se lâcher, Orihime se pencha, comme pour la saluer poliement et prit à nouveau la parole, bien que très basse.

"En...Enchantée Winhami-san !"

Voilà tout ce qu'elle avait osé dire. Bien que rassurée de se retrouver avec quelqu'un de bien différent des autres habitants de ces lieux, elle ne savait toujours pas si elle avait le droit de bouger, de parler plus ou même de la regarder. Voilà pourquoi, elle baissa à nouveau vite sa petite tête.

Sujet: Re: Espace blanc Ven 14 Nov 2008, 20:59

La jeune rousse fuyait du regard, elle regardait souvent le sol et se sentait mal à l'aise. Quand on ne me regarde pas c'est l'impression que ça me donne...
D'un certain côté il est vrai qu'en étant ici avec des pouvoir aussi restreint, on ne peut que baisser les yeux.

-Hime-chan? Tu permet que j't'appel comme ça?
Il est clair que vivre ici ce n'est pas une mince affaire, mais si tu t'arrange pour ne pas les croiser, crois moi la vie sera plus facile et le temps passera plus vite.

Je sait de quoi je parlait. Bien sûre moi aussi au début je n'en faisait pas une rame, je n'aidait personne et surtout pas Aizen et Gin. Ensuite j'ai appris a différencier chaques reiatsu. A connaitre à qui ils appartenaient. C'est surtout ca qui m'a aidée.
Certes maintenant je ne me sert de cette technique qu'en cas d'extrème urgence, pour ne pas croiser Nnoitra ou Szayel.. Ou un autre demeuré au service d'Aizen, mais pour reperer par exemple, Hallibel ou Grimmjow et ainsi ne pas les chercher pendant une trentaines d'heures parmis ce dédale blanc immaculé, c'est fort utile. Même si Hallibel est la plus dur à trouver.
Halli-chan est une observatrice, elle cache son reiatsu pour ne pas se faire reperer. Elle a l'allure d'une personne muette mais n'en ai pas une pour autant. Elle parle comme les personne normale qui n'ont rien à dire de spéciale c'est tout. Un peu comme moi, c'est peut être pour ça que je me sens aussi proche d'elle...

Orihime avait parlé de services auprès d'Aizen. La même pour moi. Je ne suis là que pour assouvir ses ordres. Enfin quand je le veux bien.
Si j'ai bien compris cette fille est ici pour les même raisons.
Je me souvint encore une fois de ce premier jour. Premier jour passé ici. Enfer garantie.

Inoue. Toi et moi on est ici pour les même raisons. Peut être pas de la même manières, mais pour les même raisons. Si tu veux faire profiil bas, le mieux c'est encore de disparaitre de leur champ de vision.
Pour ça, t'as juste à savoir différencier les reiatsu de chaques individus qui se trouve ici. Ensuite tu as juste à les éviter quand tu les sens arriver...

Certes ce n'était pas un super conseil, mais c'était le seul que je pouvais lui donner. Pour moi il avait été utile, j'ai du le trouver toute seule cependant.
Mais une fois mis en pratique, c'était impecable, vie cool et sans soucis pour une dizaines d'année.

[Extra court..]

Sujet: Re: Espace blanc Sam 29 Nov 2008, 18:16

La première remarque de ou plutôt astuce que donna Rider à la jeune fille aux cheveux roux la rassura. Mais d'un autre côté, c'était à la fois trop beau que pour réellement se passer comme le proposait Rider, ou comme le voudrait vraiment Orihime. Car en effet, si on souhaitait la voir, cette jeune humaine ne pouvait refuser et ne pouvait éviter de les croiser. Elle ne pouvait refuser à un arrancar de rentrer dans sa chambre, du moins pas l'Espada tant qu'Aizen l'ordonnait et même s'il ne l'ordonnait pas, elle n'avait ni la force, ni l'envie de refuser, de peur de se faire rétamer à le première occasion. Et puis même si elle le voulait vraiment et qu'elle ferait tout pour l'éviter, elle n'avait ni les moyens ni les capacités pour reconnaître et différencier les reaitsus grouillant dans Las Noches. Elle n'avait jamais été très douée pour cela, comparée à son ami Ishida, qui était justement le point fort du groupe pour cet effet-là...
Mais ce qui était bien avec cette Rider, vizard bien qu'au service d'Aizen tout comme Orihime, c'était qu'elle était bien plus gentille et aimable que ne l'étaient les arrancars avec notre jeune humaine aux grands pouvoirs, du moins pouvoirs de rejet... Le regard encore baissé, elle s'adressa pourtant à cette belle vizard, à son tour.

"Hai... Vous pouvez m'appeler comme vous voulez, au moins vous êtes bien différente des autres."

Relevant légèrement la tête, pour entrevoir la silhouette de cette vizard, Orihime était, comme à Karakura, on ne peut plus souriante. Cela faisait énormément de bien à la petite rouquine qui depuis son arrivée ici-même n'avait plus sû sourire... D'ailleurs, personne ne saurait sourire en compagnie de ces monstres qui ont pour seul but, tuer et se battre... Ce qui, bien évidemment, était tout à fait l'opposé de la petite Orihime qui, elle, ne supportait pas du tout la vue du sang et donc encore moins tuer des personnes de ses propres mains. Et puis de toute façon, une humaine n'est pas faite pour cela, pas même une humaine qui en aurait envie. Mais depuis qu'elle a ses pouvoirs, elle se doit de défendre ses amis et sa ville natale, même si ça doit la pousser à faire quelque chose dont elle a horreur plus que tout autre chose...
En claire, elle se sentait presque, j'ai bien dit presque, bien à l'aise avec cette vizard, même si ce n'était pas au même point qu'avec ses amis. Peut-être que petit à petit cela s'améliorerait encore, et peut-être qu'en restant auprès d'elle, Orihime n'aurait plus tellement peur dans ce grand palais blanc. De plus, celle-ci n'avait pas l'air non plus de détester la présence d'Orihime. Que de positif, pour une fois, même dans le Hueco Mundo.
Après quoi elle l'entendit lui donner ce conseil d'éviter les autres arrancars, habitants de ce palais froid, en reconnaissant le reaitsu de tout un chacun. Mais comme déjà dit, Orihime n'était guère très douée pour cela.

"Je n'ai jamais été très douée pour reconnaître les reaitsus venant vers moi... Mais j'essayerai un maximum, arigatô Winhami-san. Vous êtes bien différentes d'eux..."

Se tournant totalement vers elle, Orihime lui sourit sincèrement, comme heureuse et touchée de la gentillesse que portait Rider envers elle. Mais est-ce que seulement c'était réciproque ? Ou est-ce qu'au fond elle n'utilisait Orihime que pour ensuite la jeter plus tard quand elle n'en aurait plus besoin, comme tout le reste qui vivait ici ? Non... Elle ne ferait jamais ça, elle est différente des autres comme vient de le dire la jeune rouquine, et elle en était plus que sûre.

Parce que je ne me suis pas fait dévorée ou devenue, un de ces habitant monstre qui peuple le HM. Je ne porte de masque qu'en cas de besoin.. et de grand besoin.
Et pour dire.. Je ne suis pas très fière de ce masque. Pour un shinigami ce n'est pas une marque de pouvoir. Mais bon.. Sans Shinji et les autres je n'en serais plus là.

Fit elle tranquillement en fermant les yeux, penchant légèrement la tête sur le côté.
Elle sentit alors un reiatsu sortir de son sommeil et s'élever petit à petit. Il se situait dans les étages du dessus et semblait tourner en rond dans la pièce. Rider leva la tête et regarda dans la direction de cette dite pièce.
La plus haute fenêtre d'une des tours de Las Noches, la chambre et les quartiers de Rider. La seule Vizard du HM. A l'intèrieur devait être sa fraccion. Une Vizard peut avoir une Fraccion? Preuve que oui. Elle était blonde et joyeuse, toujours à sourire ou mettre de la joie partout. C'est peut être pour ça qu'il l'a mise avec Rider, ce cher Aizen-sama.

Masi tu sais, certains arrancar ne sont pas méchant.

Dit elle avec un sourir en coin, regardant la fenêtre puis la jeune rousse.

Prends ce reiatsu dans cette chambre par exemple -elle pointa du doigt les hauteurs- Aussi innofensive que joyeuse. Ceci dit, si elle est en colère ça se passe mal. Surtout si c'est parce que quelqu'un m'a fait du mal..

Orihime ne devant surement pas comprendre, Rider enchaina.

Cette arrancar est ma fraccion.
Un "cadeau" d'Aizy-sama.. Joyeux, qui aime me mettre mal à l'aise, mais un cadeau quand même.

Elle reporta son regard sur la tour. Maintenant que la fjeune fille devait être réveillée elle ne tarderait surement pas à descendre. Et quand cela se fera, elle se jettera surement sur Rider en prononcant -ou hurlant...-:: WINHAMI-SAMA!
Rider ne pouvant esquiver devant son air joyeux, triste ou mélancolique, l'intercepterai et la laisserait la serrer dans ses bras.. Comme tous les jours. Elle ne peut esquiver cette preuve de je ne sais pas trop quoi. Tout simplement parce que c'est sa fraccion.
Pouvait on parler de cadeau empoisonée? D'autre oui, mais Rider appréciait bien trop sa fraccion chérie pour pouvoir dire ça..

Certains sont morne et triste, d'autres un peu trop surexciter.. D'autres calme. Mais c'est la seule qui soit joyeuse..
Entre nous, c'est une personne que j'affectionne particulièrement, alors si un abruti lui fait le moindre mal, la regarde de travers ou lui parle méchament, je n'hésiterais pas à le tuer sur place.
C'est l'une des rares personnes avec qui je me sente bien.
Et c'est l'une des rares personnes avec qui tu peux devenir ami ici bas...

- Natsu, dis-je d’une voix douce en me tournant vers mon ami. Ses yeux étaient clos et son visage si détendu, j’avais, l’espace d’un instant, l’impression d’avoir affaire a un ange, un homme serein et calme. Nous étions tout les deux étendus sur le sol dur, couchés sur des couvertures
- Hai ?
- Tu n’as pas peur ?
- Qu’est ce qui t’inquiète, Nana ?

Je relevais le regard vers le ciel étoilé ou une grande lune en croissant m’attirait. Il n’y avait qu’elle dans ce grand voile noir, au milieu de toutes ces petites lueurs scintillantes qui n’étaient pas aussi resplendissante qu’elle. Ce qui m’inquiétait le plus ? Je ne savais pas très bien…

.+*+.+*+.

Un soupir se fit entendre dans cette grande salle plongeait dans la pénombre. La nuit était encore et toujours présente dans le désert du Hueco Mundo, et cette lune en croissant était toujours là, inondant les lieux d’une lumière si pure pour un lieu si sinistre. Il n’y avait pas a dire, c’était si triste ici, si déprimant. Je ne pouvais pas me sentir a ma place dans cet endroit ou il n’y avait que l’ombre et le blanc qui triomphaient, ou le mal régnait et circulait dans les couloirs a chaque instant, ou tout les esprits étaient corrompus par la haine et le sang… ou rien n’avait a voir avec ce que j’étais, avec mes convictions. Je me relevai, auparavant étendu sur le divan dans les quartiers de ma maitresse. Mes longs cheveux blonds retombaient sur mes épaules en cascades, tandis que quelques uns faisaient les rebelles et se dressaient sur ma tête pour me contrarier. J’avais une véritable mine de déterrer, celle que j’ai a chaque réveil qui faisait tans rire mon ami.

Et Natsu. Ou es-tu Natsu ?

Je me sentais vide, perdue, paumée dans un labyrinthe de pensées qui étaient si confuses et si nombreuses. Elles n’avaient pas de sens, pas de but, juste celui de me torturer un peu plus a chaque fois avec ces souvenirs confus, qui me revenaient petit a petit, comme si je ne les avais jamais oublié. Parce qu’en effet, je n’ai rien oublié de tout ça. Chaque bribe de mon histoire me revenait a des moments les plus incongrus, quand je n’en avais pas besoin. Ce que j’aurais du oublier, ce qui faisait de moins un être humain aurait du disparaitre il y a de cela bien longtemps. Les Shinigami se souvenant de leur passé d’humain sont si rares, mais les Arrankars qui se souviennent de tout le sont encore plus, non ? Et me voilà repartie dans des songes si stupides.

Stupide. Stupide. J’étais stupide de ressasser mes souvenirs de la sorte, je n’avais pas besoin de ça, n’est ce pas ? Tandis que je secouais brièvement la tête, je me dressais alors subitement sur le divan, pour reprendre ma mine de battante que j’avais toujours. J’avais l’air beaucoup plus fraiche que plutôt, surtout maintenant que je remettais mes cheveux derrière mon oreille pour qu’ils ne me gênent plus. Et d’un pas de course, je sortis des appartements de Rider Winhami pour descendre quatre a quatre les marches qui menaient plus bas, vers ma chère maitresse que j’aimais tans. J’allai bientôt la rejoindre et je me jetais sur elle. J’aperçus rapidement une porte ou des voix se faisaient entendre. Me penchant légèrement et camouflant mon Reaitsu, je regardais par l’ouverture pour y voir celle qui me guidait et a qui j’obéissais.

- WINHAMI-SAMA !!!!

Un bond plus tard, je me retrouvais a l’enlacer affectueusement en posant ma tête au creux de son cou ou je pouvais humer son odeur avec délice. Qu’est ce que je pouvais l’adorer. Et c’est alors que je remarquai la présence de la rouquine préférée d’Aizen et d’Ulquiorra, elle qui était si convoitée par les hommes de ce monde (et d’autres mondes sûrement !). Avec un sourire plus qu’amicale, je lui dis d’une voix joviale et gamine :

- Tu dois être ‘Hime-sama, neh ? enchanté de te connaître princesse ! Je suis Natsu, la fraccion de Rider Winhami-sama !

Sujet: Re: Espace blanc Sam 10 Jan 2009, 14:03

Vizard... Ce sont ces mêmes personnes qu'elle avait rencontré au-delà de cette barrière qu'avait faite Hacchi un homme ayant le même genre de pouvoir que la jeune humaine. Donc elle était comme eux et elle portait également un masque qu'elle pouvait contrôler, contrairement aux autres habitants de Las Noches qui avait une partie de masque de Hollow, peu importe où, qui se voyait en permanence... C'était sans doute l'une des plus grandes différences entre cette jeune femme et les arrancars du genre Ulquiorra, ou encore Grimmjow. Mais elle avait l'air de détester ce côté d'Hollow en elle, comme si c'était quelque chose de grave. Peut-être était-ce pour la même raison qu'Ichigo était resté un bon moment avec les vizards également, dans cet endroit caché et secret. Pour, comme cette fille, contrôler ce masque et pouvoir faire ce qu'il souhaite sans danger. Enfin soit, la jeune rouquine ne comprenait encore très bien ce détail, vu qu'elle ne connaissait même pas la raison de ce masque soudain, et n'aimant s'immiscer dans les histoires qui ne la regardent pas, elle allait simplement encore un peu y songé, mais gardant tout cela pour elle.

*En fait, elle est un peu comme Kurosaki-kun, aussi gentille, attentionnée et ayant eu besoin aussi de l'aide des vizards...*

Au fond, selon la jeune humaine, elle ne devait pas être plus heureuse qu'elle ne l'est dans cet endroit froid et peu sympathique. Elle, Orihime, qui se sentait si mal et seule ici, elle se sentait d'un coups comme entourée d'une personne éprouvant, à peu de choses près, la même solitude et la même envie de pouvoir être éloignée des habitants de ce palais blanc et glaciale. Et même si elle travaillait également pour Aizen, elle sentait bien qu'avec au moins elle, elle pourrait être normale, être la vraie Inoue, la vraie jeune fille entouthiaste et souriante.
Mais malgré cela, Orihime se devrait de se montrer un minimum respectueuse et montrer une certaine preuve d'infériorité, puisqu'elle reste une humaine et une prisonnière de cet endroit lugubre. De plus, ça avait toujours été dans son caractère de montrer une certaine preuve de politesse, même avec Ichigo qu'elle appelait régulièrement par son nom de famille, et depuis qu'elle était ici, elle était consciente qu'elle n'était pas au même pied d'égalité qu'avec les autres habitants, elle était simplement là pour obéir, rien de plus. De plus, étant peu forte, voir bien faible, mis à part son pouvoir de rejet, pouvoir rejeter une justice faite par Dieu lui-même comme le dirait Aizen, elle ne pouvait émettre une seule once de rebéllion, elle devait juste faire ce qu'on lui demandait tel un pantin docile...
Suivant de son regard timide et donc du coin de l'oeil les gestes de la jeune vizard, Orihime la vit regarder vers une haute, très haute fenêtre du palais blanc. Qu'est-ce qu'elle regardait ? Ses propres quartiers ? Sentait-elle un reaitsu ? Que pouvait bien en savoir la jeune Inoue ? Bien qu'elle se trouve depuis un moment déjà dans ce palais, elle ne connaissait guère beaucoup de pièce, si ce n'est cette grande salle où elle se trouvait à son arrivée et sa cellule, et encore la pièce où se trouve le Hogyôku. C'était les trois seules pièces que la jeune humaine connaissait, elle ne connaissait aucun autre appartement... Après quoi elle entendit cette même vizard avec qui elle parlait déjà depuis un moment lui dire que tous les arrancars n'étaient pas méchants. La jeune rouquine ne pouvait le dire, car de tous les arrancars qu'elle avait rencontré jusqu'à présent, ils étaient si froids ou encore bien cruels. De vraies bestioles assoifées de sang, en claire. Que ce soit Ulquiorra avec son extrême froideur quand il lui parlait, ou encore cette brute de Grimmjow qu'elle avait soigné qui semblait toujours à l'affut d'un moindre combat engendrant sang et peine.
Tandis qu'elle suivait de l'oeil le doigt de Rider, elle put voir à nouveau cette pièce d'où elle sentit, une fois concentrée, un nouveau reaitsu. Qui était-ce ? Elle ne le savait pas jusqu'à entendre les explications de Rider.

"Votre Fraccion ? Joyeuse et innofensive ? Je pense que je le sens légèrement... Elle n'est pas comme les autres. Un peu comme vous."

Orihime comprit directement, aux paroles de son interlocutrice, qu'elle avait un certain lien et fort surtout, entre les deux jeunes filles et que Rider était heureuse d'avoir une telle fraccion. Sans doute cette fraccion devait l'être aussi d'avoir un maître comme elle, puisqu'elle semblait devenir violente quand on y touchait. C'était si mignon et si joyeux, la jeune humaine trouvait cela même exceptionnel pour un tel endroit, mais si rassurant. Comme quoi certains avait encore des sentiments proches des humains.
Oui, elles tenaient chacune sur l'autre, puisqu'aux dernières paroles de la vizard, la jeune captive comprit quel lien les unissait. Aucune ne laisserait l'autre se faire blesser et chacune tenterait de protéger l'autre... Orihime comprenait très bien cela. Elle ressentait la même choses avec ses amis, elle voulait absolument les protéger de tout, c'était d'ailleurs pour éviter qu'ils ne soient blessés qu'elle avait accepté sans rechigner de venir jusqu'ici. Et elle affectionait tout particulièrement ce sentiment avec une personne, celui qu'elle aime en secret... Et pour lui, comme pour ses amis, elle serait capable de tous les sacrifices, comme Rider et cette jeune fille qui est sa fraccion. Mais la dernière phrase de Rider résonna un bon moment dans la tête de l'humaine. Amie ? Serait-ce possible qu'elle puisse se faire une amie en ces lieux ? Enfin, si Rider le dit, elle devait sans doute avoir raison, la jeune rouquine lui faisait confiance.

"Une amie, ne ? Pourquoi pas..."

Orihime sourit très timidement, à la fois heureuse de cette nouvelle mais aussi un peu perspicace, ce qui était tout à fait compréhensible, elle ne connaissait qu'une personne de gentille avec elle pour le moment, Rider Winhami.
Alors qu'elle se mit à réfléchir sur ce sujet, à cette fille, à quoi elle pouvait ressembler, la rouquine se saisit quand elle entendit la voix d'une fille crier le nom de la vizard, de sa maîtresse apparemment avant de l'enlacer sans de grande retenue souriante, elle semblait très joyeuse. Elle ? Alors c'était elle cette fraccion ? Elle semblait en effet être très optimiste, un peu comme Orihime quand elle se trouvait à Karakura. Alors que cette jeune fille se tournait vers l'humaine, d'un sourire très amicale et disant avec joie et telle une gamine, elle se présenta tout en saluant apparemment l'humaine.

"Hai, c'est bien moi, Orihime. Enchantée également Natsu-san, vous êtes telle que Winhami-san vous a décrit. Si joyeuse et si optimiste."

Cette façon de parler, cette façon d'être... Cela changeait énormément des autres arrancars qui lui parlaient avec mépris et limite de la pitié. Natsu allait même jusqu'à l'appeler princesse. Bien que sachant que son nom signifait cela, elle n'avait jamais entendu une personne l'appeler ainsi... Jamais elle n'avait été traitée comme cela depuis son arrivée ici-bas, si ce n'est avec Rider qui lui parlait également de manière moins méprisante que le reste des habitants. La tête légèrement baissée, ne sachant comment réagir, Orihime restait simplement comme d'habitude, peu entreprenante et simplement timide, juste un sourire légèrement affiché. Mais ce qui l'étonnait davantage, c'était ce "sama" derrière son nom, cette preuve de politesse, alors qu'elle aurait très bien pu la mépriser comme les autres. Elle n'était guère obligée de la traiter avec politesse, alors pourquoi ? Elle ne le savait...