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 Mission Hueco Mundo [PV Tendô]

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2 participants
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Sly Arctica
Capitaine de la 5° Division
Capitaine de la 5° Division
Sly Arctica


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MessageSujet: Mission Hueco Mundo [PV Tendô]   Mission Hueco Mundo [PV Tendô] Icon_minitimeDim 16 Nov 2008, 18:11

Foutue mission...

Me voilà à l'étroit dans un gigai, me baladant dans les rues de Karakura en pleine nuit, seulement éclairée par la lune et quelques lampadaires, à la recherche de l'échoppe de l'ancien capitaine de la douzième division, le bien nommé Urahara Kisuke. Pourquoi moi? Avais-je vraiment le profil pour une telle mission? Avais-je la tête d'un homme aimant les escapades dans le désert blanc des hollows? Quelle galère! C'était du bizutage de nouveau capitaine! La cinquième division n'était ni une escouade d'investigation, ni un groupe de shinigamis formés pour le combat. Pourtant, Yamamoto avait décidé de m'envoyer moi...sale vioque! Bref, je devais cesser de me demander pourquoi je me retrouvai là et me concentrer sur la mission. On m'avait dit d'enquêter. Mais pas n'importe où ni sur n'importe quoi. Je devais me rendre au hueco mundo, rien que ça, pour déterminer le niveau d'arrancarisation parmi les hollows. Nous avions déjà combattus des arrancars, et même des espadas. Nous savions donc que le combat final serait très dur car ces hollows ayant acquis les pouvoirs de shinigamis possedaient une puissance et un intellect plutôt très évolués. Le mystère ne résidait donc pas dans la force de ces arrancars, mais dans leur nombre. Une vingtaine d'entre eux étaient possible à vaincre, mais des centaines...Je devais donc déterminer avec une plus ou moins grande précision le nombre de hollow arrancarisés par Aizen Sosuke et le hogyoku, pour que la soul society se prépare au mieux à l'affrontement final et ne soit pas surprise si une armée d'âmes maléfiques aux pouvoirs de shinigamis s'attaque au sereitei. Bref, avant de comptabiliser les arrancars, je devais déjà acceder au hueco mundo, et la seule manière connue d'y aller, c'était Kisuke Urahara qui la détenait. On m'avait donné une description de son établissement et même un profil détaillé du personnage. Je devais donc m'attendre à un accueil singulier. Quoique, avant de penser à notre rencontre, je devais tout d'abord trouver son échoppe...et c'était visiblement mal-parti. Pensant avoir respecté toutes les indications orales des personnes ayant déjà visité le personnage, je m'étais haté à travers les rues de la ville plongée dans la nuit. Mon sens de l'orientation me faisant toutefois cruellement défaut, j'avais sûrement pris à un moment ou un autre un embranchement incorrect. Me voilà à présent perdu dans une cité dont je ne connaissais rien...

Je marchais sur le trottoire d'une rue sombre, guidé par une lanterne rouge que j'apercevais au loin. Ce corps artificiel m'était cruelement inconfortable et m'empêchait d'utiliser mes pouvoirs de shinigamis. J'étais ainsi cloué au sol, incapable d'utilisé le shunpô qui m'aurait fait gagné un temps précieux et surtout, j'avais faim. Etrange que dans une enveloppe charnelle artificielle, des besoins aussi primaires que la faim ou la fatigue se fassent sentir, et pourtant, je rêvais, en déambulant dans l'étroite rue, d'un lit moelleux et d'un plateau repas rempli de ramens...des ramens? Pourquoi pas? La mission attendrait bien que mon estomac soit rempli! C'est avec cette pensée en tête que je me mis en quête d'un marchant de nouilles, choses courrantes au Japon, mais toutefois plus compliqué à trouver en pleine nuit dans un quartier peu fréquenté. Bref, il me fut très fastidieux d'atteindre mon objectif et c'est après plusieurs dizaines de minutes de recherches assidues que j'aperçu enfin l'enseigne éclairée d'un vendeur de ramens. Le magasin était minuscule...ce n'était d'ailleurs pas un bâtiment mais une camionnete aménagée en cuisine et qui couvrait avec bonté d'un store aux couleurs criardes les gens qui venaient prendre commande sur le côté. Accélerant le pas, je me retrouvais bientôt accoudé au comptoir et demandait la plus grosse part de nouilles que le commerçant pouvait me donner. C'était un homme imposant qui respirait la joie de vivre et ce n'est pas le grand sourire sous sa barbe grisonnante qu'il madressa lorsqu'il me tendit le plat qui me fit changer d'avis. Ce repas était certainement l'un des meilleur que je n'eusse jamais avalé, la sauce d'une couleur non déterminée donnait aux pates une note épicée et je pense que le lieu n'était pas étranger au plaisir que je mit à déguster ces ramens. Je vidais rapidement mon assiete et vint l'heure du paiement...le paiement? Un capitaine avait certains privilèges à la soul society. Parmi eux figurait le fait de ne rien payer, que ce soit nouriture, vêtements ou n'importe quelle autre denrée nécessaire à la vie. Mais Karakura n'était pas le sereitei et je vis, angoissé, le patron se diriger vers moi avec à la main une coupelle n'attendant que quelques pièces tombées de ma poches...


- Veuillez m'excuser mais je...

- Je paye à sa place!

Le jeune homme qui s'était approcher sans que je m'en rende compte tendit l'argent et l'homme au ventre si bien rempli le pris sans réelement comprendre la situation. Je me tournai vers mon sauveur pour comprendre quand il me demanda avant que je ne puisse dire un mot:

- Qu'est-ce qu'un shinigami peut bien faire ici, perdu dans un recoin puant et desert d'une ville terrienne?

Je lui rendit un regard interloqué et mes yeux devaient-être si grand ouvert que mon interlocuteur éclata de rire. Il avait deviné mes origines alors que je ne dégageai aucun reiatsu, prisonnié de ce corps artificiel. Je sentais en lui une puissance incroyable, pourtant, lui non plus ne dégageait aucune énergie spirituelle. Cette rencontre imprévue m'intriguait. Qui était ce jeune homme qui avait discerné en moi un shinigami, qui était-il et que me voulait-il? Voulait-il simplement discuter ou ses objectifs étaient-ils tout autre?
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Tendô Jigôku
Vizard | Ex Capitaine De La 3è Division
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MessageSujet: Re: Mission Hueco Mundo [PV Tendô]   Mission Hueco Mundo [PV Tendô] Icon_minitimeLun 17 Nov 2008, 06:39

Spoiler:

La danse ensommeillée des ombres volubiles se mêlait dans le silence stellaire au souffle âpre des gueules enfumées. Mère Lune de ses rayons peignait sur la scène un halo blanchâtre aux penchants d'argent venant baigner de ses rayons étiolés les domaines urbains avec courtoisie et délicatesse. Les cieux délivraient leurs prisonniers astraux en un demi-millénaire d'étoile de feu immaculées nimbant l'Olympe de leur nitescence. Et l'astre coruscant s'érigeait, dressant l'égide de ce chandelier divin aux milles lueurs d'ivoire haute dans la toile de ténèbres, manteau de la nuit retenant prisonniers mille maléfices en son sein obscur et recouvrant les bleus horizons de sa noirceur. Les alizées venaient égayer l'atmosphère empreinte de torpeur qui assouvissait les lieux de son unique présence, soufflant la poussière de leur mince souffle. L'heure tardive sonnait au loin, douze coups se succédant avec monotonie en une mélodie mécanique si coutumière que l'on pourrait presque l'en oublier. La fraicheur du vent, signifiant l'approche hivernale, venait cingler facétieusement le visage de l'hybride qui, infructueusement, essayait laborieusement d'enflammer la cîme de la cigarette logée au coin de ses lèvres. Adossé au mur défraichi et couvert de tags d'une sordide venelle en plein coeur de la cité, il ne pouvait que laisser un élan d'impatience éclairer de sa lueur son regard ensommeillé tandis qu'il tentait une fois encore d'allumer son petit plaisir personnel.

Cet enième essai fût enfin le bon; bien vite, un panache grisâtre vint fendre la nocturne de sa présence toxique. Fermant les paupières alors qu'il inspirait la première bouffée de ce doux poison, il lâcha un soupir discret, se calant plus ou moins confortablement contre la cloison qui lui servait momentanément de support. L'avantage avec le fait d'être déjà mort, c'était que les conneries du genre "fumer tue" n'avaient plus prise sur lui. Vous imaginez un esprit avoir un cancer du poumon, vous? Ukitake était la seule exception connue à ce jour d'infection par une maladie sous forme ésotérique, et étant donnée la longévité qu'accusait la Société des Âmes, avouons bien qu'il y avait de quoi se montrer insouciant quand à la possibilité d'être victime d'un fléau du genre. Relevant lentement la tête, celle-ci étant calée contre la pierre froide du mur qui écrasait sans vergogne la queue de cheval couleur corbeau de notre métisse, il discerna lentement la toile astrale que lui dépeignaient les ornements dessinés dans le ciel par le panthéon divin. Ses pupilles d'encre se noyaient dans ce ciel qui reflétait leur couleur, et n'avait de cesse d'appater sournoisement les envies oniriques du stratège.

La mine désabusée face à ce spectacle de toute beauté, il ôta quelques instants la clope agrémentant ses lèvres de son logis de la main droite, tandis que la gauche se dressait lentement mais sûrement en direction de cette destination inatteignable. Son bras fin était tendu de toute la longueur vers l'astre perçant l'obscurité de ses blancs faisceaux, menaçant de l'attraper, pour ensuite se refermer sur du vide, recouvrant d'un poing clos l'image diffuse de ce lointain objectif illusoire. Un filet vaporeux blanchâtre se mêla aux effusions grisonnantes qui encore voletaient et s'étiolaient ça et là, la respiration du Vizard rejoignant l'engeance de son addiction en un nouveau soupir, bientôt suivi d'un bâillement sourd bien vite tué par une main placée devant la bouche. Une envie de dormir irrépressible n'avait de cesse de grandir dans l'esprit constamment dispersé de l'ex-capitaine non sans une certaine complaisance, et en dépit du fait qu'il sorte d'une de ses incalculables siestes de la journée. Il en venait à se demander comment il avait un jour pû appartenir au gôtei 13, et plus encore en qualité de capitaine; il devait dormir aux réunions, il ne voyait pas d'autre perspective abordable que pour expliquer ce fait incohérent.

Se grattant le crâne de sa main libre, l'autre replaçant sans plus attendre le petit plaisir qu'il avait entrepris de se griller quelques instants auparavant, il s'arracha à la cape que lui offrait cette si sombre ruelle pour s'aventurer d'un pas lent et fatigué dans une quelconque rue marchande de la ville, ne prêtant guère attention aux échoppes en tous genres alentours. Une fainéantise grandiloquente habitait son être perpétuellement, locataire éternel de l'individu qu'il était, et qui plus est ne payant d'autre loyer qu'une place de chaque seconde au creux des bras de Morphée. S'il n'avait pas un tant soit peu de bon sens, il en viendrait certainement à suivre ce murmure au fond de lui qui l'invitait à céder à la tentation de dormir à longueur de journée... La seule pensée des escarres que cela finirait par provoquer suffit à le dégoûter de cette vision pourtant alléchante en son essence. Il se passa la main sur le visage, réprimant un grognement, encore somnolent; combien de temps avait-il encore bien pû roupiller? Il avait le vague souvenir déjà à demi-occulté par sa mémoire défaillante de s'être assoupi tandis que son regard était porté en direction de la toile crépusculaire que lui offrait l'écoulement inéxorable du temps.

Se mêlant aux badauds, sa silhouette avachie se véhiculait d'une démarche décontractée au-travers de la foule circulant alentours, moults quidams se perdant dans une attention portée vers telle ou telle boutique, ou plutôt vers le contenu divers et varié et celles-ci. Il était vrai qu'en cherchant bien, on trouvait de tout; du plus commun au plus exotique, en passant par le plus bizarre et même quelquefois inquiétant. Son regard plein de torpeur se perdait aléatoirement sur les étalages ça et là, sans se fixer, survolant ce qui était mis en exergue sans s'y accrocher faute d'intérêt. Logique, dans l'absolu, lorsque l'on savait que les seuls objets en proie à sa convoitise se trouvaient être un oreiller, un lit douillet et une bonne couverture bien chaude et épaisse. Qui plus est, tout cela se trouvait déjà à l'attendre à l'abri dans l'appartement où il logeait, alors pourquoi perdre du temps à se pencher de plus près sur ces babioles? Pensant à cela, il se dit l'espace d'une fraction de seconde qu'il faudrait peut-être qu'il se décide enfin à trouver un moyen de payer son loyer d'une manière ou d'une autre au lieu de s'invétérer à lui faire oublier de le réclamer.

Comment? Grâce à l'artefact permettant d'ordinaire aux shinigamis de faire oublier au commun des mortels les événéments liés aux appartions de Hollows, pardi! Un usage quelque peu discutable mais ô combien compréhensible, en prenant connaissance de la flemmardise aigüe dévorant éternellement l'être de l'entre-deux. Oubliant aussitôt ce remord négligeable, notre paresseux entreprit de s'échapper de la multitudes d'individus qui l'entouraient, commençant à suffoquer quelque peu au milieu d'autant de monde et n'appréciant qui plus est pas d'être autant à l'étroit. C'est alors qu'il échappait à la masse grouillante que ses sens, pourtant peu en alerte, parvinrent à capter de manière aussi claire que de l'eau de roche une émanation de pression spirituelle extrêmement proche. Une volute de reiatsu à la fois doux mais néanmoins puissant. Pour Tendô, cette énergie paraîssait "pure"; pas "corrompue" comme la sienne dont le flux était entrelacé des pulsions macabres d'une aura négative. C'était donc un shinigami pur jus qui se tenait non-loin de lui.

Parcourant l'assistance du regard, cherchant l'origine de cette émanation qu'il parvenait à sentir, de même que le fait que celui qui en était la source tentait de cacher assez maladroitement, il analysait rapidement le cas en question. À en juger par la dissimulation imparfaite de son reiatsu, c'était un bleu, ou tout du moins un shinigami qui n'avait pas connaissance de la réelle portée de sa puissance au point de croire qu'elle était absolument enfouie au fond de lui alors que les plus expérimentés, en affinant leur perception, pouvaient la sentir exfiltrer. Ensuite, prenant en compte la force contenue dans ce souffle spirituel, il s'agissait à coup sûr d'un officier; au moins un vice-capitaine, peut-être même un capitaine... Dosant son propre potentiel et le comparant avec plus ou moins d'exactitude avec celui qu'il possédait autrefois, alors qu'il n'avait pas encore connu la hollowmorphose, il opta pour cette deuxième possibilité. Hypothétiquement, il conclut donc qu'il s'agissait d'un capitaine nouvellement nommé et qui, qui plus est, avait du mal à connaître l'aboutissement de son propre rayonnement énergétique. Cela aurait pû s'avérer dommageable si c'était un autre que Tendô qui avait ressenti cette présence. Quelqu'un qui aurait eu des intentions néfastes pour le dieu de la mort. Mais pour notre légendaire paresseux, la seule pensée habitant son esprit somnolent était "What the fuck".

En d'autres mots, il se demandait mentalement d'une manière assez peu courtoise ce qu'un shinigami pouvait bien venir foutre ici, surtout un capitaine. Sourcillant légèrement, il s'efforça d'effacer le trouble décorant son visage, de crainte que les individus lambdas alentours n'en viennent à se et à lui demander ce qu'il lui arrivait. Ses yeux vagabonds finirent enfin par localiser au prix d'efforts laborieux le point de naissance de l'énergie exhalée. Il venait de poser le regard sur la silhouette atypique d'une personne à l'apparence juvénile, accoudée au comptoir d'un marchand de ramens. Non seulement un capitaine de division se trouvait au coeur même de Karakura, au beau milieu du Monde des Humains, mais qui plus est il venait déguster des nouilles. Autant dire que pour le jeune génie, la présence de cet inconnu n'en était que plus louche. L'allure qu'il arborait avait également de quoi interloquer; son look vestimentaire, de même que sa coupe et couleur de cheveux, et enfin la teinte de ses yeux, tout semblait fait pour attirer l'attention sur lui. À l'inverse de lui-même qui avait une apparence relativement discrète et passe-partout, la physionomie de celui-là était plus qu'atypique à tous points de vue, à un point tel qu'il se demandait à quel degré s'élevait sa stupidité pour ne pas l'avoir repéré avant.

Sa tignasse hirsute éclatait d'une blancheur presque irréelle, et la couleur brillante et changeante de ses pupilles évoquait l'intérêt; si c'était une mission furtive dont le maître-mot était la discrétion, autant dire que Yama-jii commençait à devenir gâteux après tant d'années de bons et loyaux services. Omettant ces pensées déplacées, il s'approcha furtivement de l'échoppe de ramens à laquelle s'était attablé l'intriguant énergumène, le fixant d'un regard interrogatif; il avait soif d'en savoir plus. De sa démarche calme et détendue habituelle, il s'approcha de ce bretteur engoncé dans une enveloppe charnelle artificielle, arrivant apparemment à pic pour le secourir d'une situation épineuse.

° Je paie à sa place ! °

Il se serait retrouvé dans une posture bien délicate si Tendô n'avait pas surgi à ce moment précis; serait-il donc si peu habitué aux voyages sur Terre? C'était la cerise sur le gâteau. Ce pourrait même être la première fois qu'il posait les pieds dans les domaines terrestres... Réprimant une fois de plus cette pensée, il se contenta d'ajouter un mystère de plus en bout de liste pour ne pas se disperser, et fouilla fébrilement dans sa poche pour y récupérer quelques pièces de monnaie qui devraient suffire à payer la note du représentant de la Soul Society tout en offrant un pourboire assez gras au propriétaire du commerce. Sans plus de considération pour l'argent qu'il venait de dilapider sans compter, il tira une geste d'un geste rude mais précis et prit place aux côtés de l'être spirituel, commandant lui aussi un bol pour détourner l'attention du vieil homme de la conversation qui allait suivre... Et aussi pour se remplir l'estomac. On a beau dire que qui dort dine, il ne voyait pas les vertus de ce proverbe; et si cela fonctionnait vraiment comme tel, il serait le plus gavé des gros mangeurs... Alors que le tenancier retournait à ses nouilles pour préparer la commande du stratège, celui-ci, soutenant son menton de son bras accoudé au comptoir, la main sous la mâchoire, pivota le regard vers son ex-compatriote pour le fixer discrètement.

° Qu'est-ce qu'un shinigami peut bien faire ici, perdu dans un recoin puant et désert d'une ville terrienne? °

Il étouffa un rire, mais ne pût empêcher un sourire empreint de malice et de satisfaction de venir éclairer son visage à la mine semblant d'ordinaire ternie par un ennui sans fin. Le fait de constater plus qu'ostensiblement qu'il avait tapé dans le mille provoquait en lui un certain contentement, tout de même bien vite étouffé par sa curiosité, bien qu'une part de lui lui inspirait un profond dédain pour ce point d'interrogation sur pattes que représentait cet espèce de punk. Après tout, cela ne le regardait pas. Ce que Soul Society pouvait bien faire, il n'en avait, au fond, pardonnez l'expression, plus rien à secouer. Ils pouvaient bien envoyer des capitaines à l'énergie spirituelle débordante gambader gaiement dans les plus grandes capitales du globe pour créer une armée d'humains à pouvoirs, il n'en avait rien à cirer; c'étaient leurs affaires, plus les siennes. L'expression ébahie et incrédule de celui qu'il devinait capitaine avait quand même de quoi faire rire, et cela lui suffisait. Il prit la peine d'ajouter d'une voix éteinte, au bout du compte plus intéressé par la préparation de ce qui allait lui remplir l'estomac que par cet officier des armées de protection de la cour :

° Ne t'en fais pas, j'te veux pas de mal... J'suis simplement en train de me demander ce que tu peux bien foutre là. °

Il lui adressa un léger sourire en coin avenant pour le mettre à l'aise, son vis-à-vis ayant été visiblement secoué par le fait d'avoir été percé à jour aussi facilement par un illustre inconnu. Son langage quelque peu mal dégrossi pour le haut gradé qu'il avait été par le passé pouvait toutefois avoir l'effet contraire, mais il avait omis cette donnée. Bah, peu importe au fond. Allant jouer avec le piercing de son lobe d'oreille de la main soutenant son crâne, il attendit une éventuelle réponse de l'ahuri qui allait bien finir par devoir lui servir d'interlocuteur dans les instants à suivre. Qu'est-ce qui allait bien pouvoir résulter d'une rencontre aussi improbable d'individus décalés?
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